Ce mardi 12 mars 2019, les agents de la Métropole Européenne de Lille (MEL) ont arrêté le travail pour dénoncer la sanction dont font l’objet deux de leurs collègues. En effet, le 19 avril 2018, les agents de la MEL étaient mobilisés afin de demander des informations précises sur la mise en place du RIFSEEP (régime indemnitaire dans la fonction publique).
Cette mobilisation pacifique avait débouché sur un entretien avec le Vice-président en charge des Ressources Humaines. Depuis, deux agents de sécurité ont fait état de violences physiques à leur endroit lors de la journée du 19 avril, et deux agents ont été mis à pied pour trois jours.
Cette sanction intervient alors que les agents de la MEL ont a connaître depuis de long mois une ambiance de travail délétère. Souffrance au travail, tant morale que psychique, arrêts longue maladie, dépressions…
Les méthodes de gestion de l’exécutif CASTELAIN sont sous le feu permanent de la critique, et semble ignorer les nombreuses sollicitations émanant des représentants du personnel qui s’inquiètent de ces évolutions. J’ai d’ailleurs moi-même été à plusieurs reprises l’objet d’interpellations inquiétantes émanant de ces derniers faisant état des pressions qu’ils subiraient de la part de leur hiérarchie du fait de leur engagement syndical.
J’invite la présidence de la MEL à être attentive aux démarches entreprises par les représentants du personnels afin de mettre fin à ce climat répressif. Je forme le vœux qu’un dialogue apaisé s’ouvre qui puisse déboucher sur de meilleures conditions de travail pour l’ensemble des agents de la MEL.