En 2020, on lâche rien !

meeting mi-mandat à Lille

Le compteur n’en finit pas de tourner. Une nouvelle année vient donc de commencer. Que dis-je ?! Une nouvelle décennie !

Pour chacune et chacun d’entre vous, ainsi que pour toutes celles et tous ceux que vous portez au cœur, je forme le vœu d’une année emplie de toutes ces petites joies quotidiennes sans lesquelles aucun grand bonheur n’est possible. Qu’elle vous tienne en bonne santé, éloignés des difficultés de toutes sortes.

Pour beaucoup, je le sais, ce moment n’est qu’une affaire de calendrier, un non-évènement sur lequel il n’y a pas lieu de s’épancher ou tout juste une occasion supplémentaire pour profiter d’un instant de fête et de retrouvailles. Mais pour tellement d’autres, je le sais aussi, la charge symbolique du passage à une nouvelle année est extrêmement forte. Soit que l’année qui vient de s’achever fut tellement éprouvante qu’ils attendaient ce soir de pouvoir enfin « tourner la page », soit qu’ils nourrissent l’espoir d’un nouveau départ et, c’est souvent le cas, d’un mieux dans tel ou tel autre domaine de leur vie.

Chacun d’entre nous est désormais le témoin quotidien d’une extension de ces difficultés. Il ne s’agit pas de noircir le tableau, ni même de nier les jolies touches de couleurs qui s’y trouvent, nichées dans chaque recoin de l’existence. Mais il faut regarder les choses en face et avec suffisamment de recul pour en apprécier la globalité : ça ne s’éclaircit pas.

Plus que jamais, de petits ilots d’une indécente richesse flottent au milieu d’un océan de malheur. Et, comme chacun le sait, le niveau de la mer monte ! Une chape de plomb s’est comme solidement installée au-dessus du pays et de nos têtes. Personne ne se sent vraiment à l’abri de rien. Quand ce n’est pas l’insécurité sociale, c’est l’incertitude et la peur du lendemain qui se chargent de coller une boule au ventre d’un maximum de personnes qui ne demandent qu’à en être débarrassés. Alors à cette heure, je veux partager avec vous une certitude qui devrait tous nous faire nous lever : à tout cela, il n’y a aucune fatalité. Nous méritons beaucoup mieux. Nous pouvons beaucoup mieux.

Non, il n’y a aucune fatalité à ce que 30 personnes possèdent autant que 40% de la population réunie.

Non, il n’y a aucune fatalité à la pauvreté qui fait que la vie au quotidien se résume à la survie pour des millions de personnes pendant qu’une petite poignée amasse tout.

Non, il n’y a aucune fatalité à ce que la richesse produite soit aussi mal partagée.

Non, il n’y a aucune fatalité à ce que le travail prenne toujours plus de place dans la vie sans qu’on en vive nécessairement mieux.

Non, il n’y a aucune fatalité au chômage de masse ou à la généralisation du travail précaire.

Non, il n’y a aucune fatalité à l’inaction ou aux artifices de communication face à l’accélération gravissime du changement climatique qui nous somme de tout changer.

Non, il n’y a aucune fatalité à ce que ceux qui, par fainéantise intellectuelle, par suivisme, par lâcheté, par aveuglement idéologique ou par cupidité, se rendent responsables de tant de souffrances ne continuent à faire la loi.

Non, il n’y a aucune fatalité à ce que l’alternative à la mondialisation et au libéralisme sauvages soit le repli identitaire de l’extrême-droite.

Alors à l’aube de cette nouvelle année, je souhaite que nous relevions la tête pour mieux la tenir à celles et ceux qui, derrière leurs sourires carnassiers et leurs allures d’importants en pleine maitrise de la situation, agissent en fait comme des incendiaires et nous emmènent droit dans le mûr. Qu’ils aient le bon « costard » ou la bonne « cravate » ne permet plus de masquer leur inconséquence.

La bonne nouvelle, c’est que l’essentiel de ce que nous avons à subir est la conséquence de choix politiques et que, par définition, il est possible d’en faire d’autres. L’autre bonne nouvelle, c’est que le naufrage de leur monde est commencé et que pour faire naitre le nouveau, nous avons toutes les capacités.

Dès le 9 janvier, le peuple français est appelé à une nouvelle journée d’action dans la lutte pour le retrait du projet de réforme des retraites par points qui aura pour conséquence principale de devoir travailler toujours plus longtemps pour ne pas voir sa pension baisser considérablement. Ce projet qui prétend instaurer un « régime universel » est une véritable usine à gaz qui fera autant de régimes spéciaux que de générations. Même depuis votre réveillon de ce soir, il faut s’organiser pour faire de ce rendez-vous du 9 janvier un immense succès.

Assez perdu de temps ! Nous avons tant à faire de plus intelligents, de plus enthousiasmants, et les bons outils pour cela. Le premier d’entre eux, c’est la force du nombre. Notre force collective. Les coudes serrés, l’intérêt général pour boussole, nous pouvons tout. Le compteur n’en finit pas de tourner.

Les jours heureux sont à portée de main. Puisse cette nouvelle décennie nous les faire saisir. Faisons-nous en la promesse : En 2020, on lâche rien ! Les jours heureux sont à portée de main. Puisse cette nouvelle décennie nous les faire saisir.

Bonne année à toutes et tous !

Adrien Quatennens

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