Joyeux anniversaire Macron !

160 000 se sont réunies à Paris pour faire la Fête à Macron.

Joyeux anniversaire Macron !

Le Président a mangé son pain blanc

La semaine qui vient de s’écouler semble bien indiquer – alors qu’il s’apprête à fêter son premier anniversaire au pouvoir – qu’Emmanuel Macron a mangé son pain blanc. Désormais, son arrogance et son acharnement ne lui suffiront plus. Si son accession au pouvoir fût le fruit d’un habile numéro d’illusionniste visant à faire passer pour une « révolution » ce qui n’était rien d’autre qu’une effraction au service des possédants (dont une poignée a largement contribué à la réussite de son plan). Les français ont maintenant compris le truc : Emmanuel Macron ne fait rien d’autre que de servir allègrement les siens. Pour pouvoir le faire, il doit sans cesse donner l’impression de servir le pays et les français, d’indiquer combien il croit que sa politique va produire les effets attendus. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au point où nous voici rendus, 59% des français ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron se représente en 2022. 8 français sur 10 estiment que sa politique ne leur sert pas personnellement. 72% des français disent qu’il est le Président des riches.

La Fête à Macron : point de départ de la fédération de l’opposition populaire

Après plusieurs semaines de mobilisations sectorielles (cheminots, étudiants, fonctionnaires de la santé, de la justice, de l’enseignement, salariés du privé, retraités etc…), la réussite de la grande marche du 5 mai à Paris appelée « La Fête à Macron » est une étape décisive de franchie. 160 000 personnes ont déferlé d’Opéra à Bastille dans la joie et la bonne humeur. Le président de la République et les siens se sont lourdement ridiculisés en faisant l’amalgame entre les violents qui s’étaient attaqués à la manifestation syndicale du 1er mai et La France Insoumise, première force d’opposition politique. Nous avons contribué à une grande mobilisation pacifique, joyeuse et festive. C’est très probablement cette forme d’action qui est la condition de la fédération du grand nombre dont nous avons besoin pour gagner le rapport de force imposé par Macron. Elle ne concurrence aucune autre forme de mobilisation. Elle s’y ajoute, elle fait franchir un seuil au mouvement social en permettant que se retrouvent un week-end, à la fois des organisations syndicales, politiques et associatives mais aussi et surtout que viennent s’y ajouter toutes celles et tous ceux qui n’ont pas la possibilité de faire grève la semaine ou qui ne sont pas à l’aise avec les formes d’action plus traditionnelles du mouvement social. Surtout, c’est l’occasion de signifier qu’il y a bien un socle commun entre les différentes luttes en cours dans le pays : la politique d’Emmanuel Macron qui veut achever ce que ses prédécesseurs n’ont pas su terminer, à savoir pousser le curseur du libéralisme économique à son maximum dans notre pays. Mais les français n’ont pas choisi d’avoir pour Président le « Leader of the free market ». Tout juste ont-ils utilisé le bulletin de vote Macron pour dire non au projet de société rabougrie de Marine Le Pen. L’énergie est disponible dans le pays pour faire autre chose. La France peut être le premier pays à engager la bifurcation institutionnelle, sociale et écologique qu’il est urgent de mener. C’est aussi cela que venaient signifier celles et ceux qui ont participé à « La Fête à Macron ». Car si la forme de la mobilisation était à la fête, c’est bien la colère que cette fête venait exprimer.

Cap sur le 26 Mai, premier jour de la grande marée populaire

Le 3 mai, des organisations associatives, syndicales et politiques se sont retrouvées, appelant à élargir le cadre du rassemblement pour organiser une « marée populaire » dans les villes de France le 26 mai prochain. Si toutes les organisations valident cette initiative et si l’élargissement attendu s’opère, alors cette date réunira tous les atouts nécessaires pour un rapport de force victorieux : elle verra non seulement se décloisonner le mouvement syndical, politique et associatif et parce qu’elle est un samedi, elle permettra au grand nombre de se mobiliser en région. Je forme le vœu que chacun donne le meilleur de soi dans la réussite de cette date. Elle doit agréger ce que nous avons fait avec la « Fête à Macron » et les formes d’organisation traditionnelles. Cette multiplication d’émetteurs permettra de faire déborder la rivière de son lit. Il faut que cette majorité de français insatisfaits de la politique d’Emmanuel Macron fasse l’effort de s’organiser pour venir le dire en rejoignant les « marées populaires » du 26 mai. Car, n’en déplaise à Macron et les siens, l’opposition et la manifestation, c’est la démocratie. Si ce nouveau seuil est franchi, nous serons alors en mesure de l’obliger. C’est à cette heure, et compte tenu des circonstances, notre chance d’y arriver. Alors usons les pavés et il va reculer !

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