Le mépris, socle commun de la macronie

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Le mépris, socle commun de la macronie

Pour Macron, le chômage c’est la faute aux chômeurs !

 

« Je traverse la rue et je vous en trouve » répondait la semaine dernière le président Emmanuel Macron à un jeune en recherche d’emploi, invitant 6 millions de chômeurs à en faire autant. Outre le fait que cela permet au chef de l’État de s’exonérer de sa propre responsabilité dans la situation de l’emploi dans notre pays (1 emploi non pourvu pour 40 chômeurs environ, 8 contrats sur 10 signés sont des contrats courts), cette phrase est caractéristique du mépris de la macronie pour le peuple dont elle méconnait le quotidien difficile.

 

De même qu’il y a 9 millions de pauvres en France et que cela n’empêche pas le président de la République de tenir un discours complètement lunaire sur la pauvreté, comme si elle s’attrapait comme un mauvais rhume ou qu’elle ne s’expliquait pas par des causes bien connues et notamment l’hyper concentration des richesses produites entre les mains de l’oligarchie.

 

La macronie se croit tout permis

 

« Ceux qui ne sont rien », les « fainéants », les « gaulois réfractaires au changement » sont autant d’expressions qui, dans la bouche du président de la République, sonnent comme une autorisation pour toute la macronie. C’est ainsi par exemple que la semaine dernière à l’Assemblée nationale, la ministre Agnès Buzyn s’est littéralement lâchée face à mon ami le député Jean-Hugues Ratenon qui critiquait l’inconséquence du plan pauvreté. En employant un ton et des termes qu’on ne lui connaissait pas, allant jusqu’à lui dire qu’il « se nourrissait de la pauvreté », la ministre a franchi un seuil. Car répondre cela à mon collègue Ratenon, c’est à la fois politiquement malhonnête mais c’est surtout méconnaitre le fait que Jean-Hugues, avant d’être élu député, vivait au RSA et a connu, lui, la pauvreté.

C’est à Emmanuel Macron que revient la responsabilité d’un tel dérapage de sa ministre. C’est lui qui par le ton qu’il emploie contre les français, autorise ce type de comportements qui ne sont pas à la hauteur des fonctions occupées par ceux qui les profèrent. L’affaire Benalla et l’offensive de l’exécutif contre la commission d’enquête sénatoriale est le point culminant dans l’arrogance de la macronie qui se croit tout permis.

 

Collomb démission direction Lyon !

 

Tout est permis au point que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a décidé de sa date de sortie du gouvernement pour aller mener sa campagne municipale à Lyon. En observant l’exécutif, on a de plus en plus la désagréable impression que ce gouvernement est une auberge espagnole ou un hall de gare dont chacun décide librement d’aller et venir au gré de ses ambitions personnelles. Le ministre de l’intérieur sera-t-il pleinement à sa tâche d’ici aux élections européennes ? Comment peut-il être encore crédible auprès de toute la chaine de commandement après une telle annonce ? N’est-il pas en fait démissionnaire depuis cet été où on l’a vu faillir dans l’affaire Benalla, n’assumant pas son rôle de « premier flic » de France et se défaussant sur ses services ?

Gérard Collomb doit partir à Lyon le plus vite possible et un ministre de l’Intérieur digne de ce nom doit être nommé pour le remplacer. Que retiendra-t-on de l’action de Gérard Collomb sinon qu’il aura été le ministre qui autorisa qu’on enferme les gamins pendant 90 jours en centre de rétention ?

 

Le prix du billet Essonne-Barcelone

Ce mardi, c’est une autre pièce rapportée de la macronie qui devrait nous régaler de ses envies en la personne de Manuel Valls. L’ancien premier ministre aujourd’hui député de l’Essonne semble avoir confondu sa circonscription avec Barcelone ! Il bat les records d’absentéisme à l’Assemblée nationale où son siège prend la poussière, il brille par son absence en circonscription mais alors pourquoi est-il indemnisé au juste ?

Les français comme les barcelonais sont en droit d’attendre de Manuel Valls qu’il se comporte dignement : s’il devait annoncer sa candidature à la mairie de Barcelone, Manuel Valls doit démissionner de l’ensemble de ses mandats français et laisser se tenir des élections législatives partielles dans sa circonscription de l’Essonne. Circonscription où il l’avait emporté de peu face à la candidate de La France Insoumise, Farida Amrani, qui aura toutes ses chances d’être la 18ème députée de notre groupe à l’Assemblée où il ne fait aucun doute qu’elle fera honneur à ses électeurs, elle !

 

 

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