Remise en route

L’été s’achève. J’ai décidé de me réinstaller régulièrement derrière mon clavier d’ordinateur. L’actualité souligne l’aggravation des urgences que les campagnes présidentielles de Jean-Luc Mélenchon, et particulièrement celle de 2022, avaient identifiées.
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Remise en route

L’été s’achève. Ces magnifiques AmFis qui ont réunis plus de 4 000 personnes à Valence, le succès de notre présence à la braderie de Lille et les multiples rencontres au cours de l’été ont conforté mon état d’esprit du moment. J’y reviendrai sans doute. Mais pas aujourd’hui. J’ai décidé de me réinstaller régulièrement derrière mon clavier d’ordinateur. C’est la rentrée. Et une nouvelle fois, en dépit des tentatives grossières de diversion orchestrées par le gouvernement, l’actualité souligne l’aggravation des urgences que les campagnes présidentielles de Jean-Luc Mélenchon, et particulièrement celle de 2022, avaient identifiées. 

  • Il fait très chaud

Cet été, les températures extrêmes, les incendies et la grande sécheresse ont mis au coeur de l’actualité la question centrale de l’accès à l’eau. La situation atteint son paroxysme à Mayotte. Dans ce département français, il n’y a plus d’eau au robinet deux jours sur trois. Si la même situation se produisait dans une grande ville de la métropole, la mobilisation de l’Etat serait immédiate. Que fait le gouvernement à Mayotte ? L’« arc républicain » serait-il à ce point sélectif qu’il ne considère pas d’égale importance certaines parties du territoire de la République ?

Quand en 2020, en pleine pandémie de Covid, Jean-Luc Mélenchon consacrait deux heures d’un meeting numérique en réalité augmentée à la question de l’eau, présageant qu’elle serait la grande question des temps à venir, quelle fut la réaction des principaux commentateurs ? Une indifférence presque moqueuse. Qui s’y risquerait encore trois ans plus tard alors que le sud de l’Espagne et la Sicile sont menacés d’être des régions désertiques à horizon 2100 ?

De même, quand Jean-Luc Mélenchon expliquait que l’une des premières conséquences du changement climatique dans le bassin Méditerranéen serait l’aggravation des tempêtes et des inondations du fait de l’évaporation de l’eau de la Mer qui met cent ans à se renouveler. Qui viendrait le moquer après le bilan terrible que vient de connaître la Libye ?

Le changement climatique s’accélère, ses conséquences s’aggravent. Il est irréversible. L’Etat Français, où ont été signés les accords de Paris, a été condamné par la justice pour inaction climatique. Considérer que l’on peut limiter suffisamment le changement climatique, mais surtout se tenir prêt à affronter ses conséquences irrémédiables, sans remettre en cause le mode de production, de distribution et de consommation (disons-le, le capitalisme), est une dangereuse illusion.

Les évènements annoncés appellent une grande bifurcation et une entière mobilisation qui met l’entraide et la coopération au coeur de son mode d’organisation, à rebours de la compétition généralisée et du libre-marché. C’est cette entraide que l’on voit se mettre à l’oeuvre de façon spectaculaire face à des tragédies comme celle que viennent de connaître nos amis marocains avec ce nouveau tremblement de terre au bilan  humain si lourd. L’entraide et la solidarité face aux évènements. En tout et pour tout. C’est ça l’avenir. 

  • Le choix de l’inflation

Cet été encore, les Français se sont serrés la ceinture. Pendant que Macron et son gouvernement répètent depuis de longs mois que l’on est au coeur du pic à moins que ce ne soit le pic du coeur de l’inflation et « demandent » des efforts aux industriels, l’écrasante majorité des Français renonce à presque tout.

87% des Français déclarent devoir « faire attention ». « Faire attention », cela parait être du bon sens. Mais la traduction concrète de « faire attention », c’est un quotidien à scruter et comparer les prix, à craindre la boîte aux lettres et son lot de factures, à renoncer aux loisirs, aux vêtements, aux soins… à des repas même.

La moitié des Français les plus précaires et la moitié des moins de 25 ans déclarent sauter des repas. Un Français sur trois ne dispose plus que de moins de 100 euros dès le 10 du mois. Une fois les dépenses contraintes réalisées, la vie se résume à la privation ou à « faire attention ». Tout le temps « faire attention », ça n’est pas une vie. Les revenus ne suivent pas la hausse des prix.

Or l’inflation est un choix politique. Elle ne s’explique pas d’abord par le retour de la guerre sur le vieux continent, comme l’ont répété à l’envie beaucoup de responsables politiques. L’INSEE et même le FMI sont passés par là et on pu confirmer que, pour l’essentiel, la hausse des prix s’explique par la hausse des marges et des profits.

Cessons de tourner autour du pot ! C’est parce que certains se gavent que la majorité doit se serrer la ceinture. L’inflation est un choix politique car le gouvernement pourrait bloquer les prix. Il pourrait indexer les salaires sur l’inflation. Il pourrait augmenter les minimas sociaux. Au lieu de quoi, il « demande » des efforts aux industriels. Et on devrait se féliciter que Total, dont le PDG a gagné 23% de plus en 2022 qu’en 2021, maintienne les prix de l’essence sous la barre des 2 euros, c’est-à-dire à 1,999 euros ! Le plein d’essence à 85 euros ! Merci votre bon maître ! Plutôt que de contraindre les puissants, le gouvernement leur « demande ». Mais quand il s’agit de voler deux années de la vie des Français avec la réforme des retraites, le gouvernement ne « demande » pas. Pas même aux représentants du peuple. Il impose. Durement.

  • « Merci Bernard ! » dirait Coluche 

En cette rentrée déjà marquée par la hausse de 11% des prix des fournitures scolaires, l’alerte lancée par le Président des Restos du Coeur a fait l’effet d’une bombe. L’association ne parvient plus à faire face à la demande. Quand Coluche a créé les restos en 1985, ce devait être pour répondre à une urgence temporaire que la politique viendrait ensuite régler. Il n’aurait sans doute pas imaginé que, près de 40 ans plus tard, l’association croulerait sous les demandes. 5 000 bénévoles en 1985. 72 000 aujourd’hui.

Pour la première fois en 2022, la campagne d’été a dépassé la campagne d’hiver en nombre de repas servis. La rentrée scolaire sonne le retour des files d’attente interminables d’étudiants devant les banques alimentaires.

Cette plongée de la France dans le quart monde n’est pas une fatalité. Car dans le même temps, les 500 plus grandes fortunes de France possèdent désormais près de la moitié des richesses produites. Applaudissons Bernard Arnault pour son don de 10 millions d’euros aux Restos du Coeur ! A moins que nous ne réservions plutôt nos applaudissements pour le jour où il paiera sa juste part d’impôt et que l’impôt des très riches sera véritablement progressif et proportionnel à leurs revenus.

C’est l’impôt qui organise et doit organiser le partage des richesses. Qui pour affirmer aujourd’hui qu’il n’y a pas de lien entre le fait que 500 personnes s’accaparent la moitié des richesses produites dans le pays et le fait que la pauvreté s’y étend toujours plus ? 

  • Abaya besoin de diviser les Français !

Toute la crudité de cette réalité justifie la tentative du gouvernement d’orienter le débat publique et de fabriquer des sujets. Toujours les mêmes d’ailleurs. Abaya les prix qui montent ! Abaya pas assez de profs malgré les promesses !  Abaya pas assez d’AESH pour accompagner les élèves en situation de handicap ! Abaya encore des lits qui ferment à l’hôpital ! Abaya plus d’eau à Mayotte ! Mais… Abaya l’Etat qui finance grassement les écoles privées confessionnelles ! Et Abaya le Président de la République qui va assister en sa qualité de chef d’Etat à la messe du Pape à Marseille !

Ceux qui proposent d’étendre sans fin le débat sur la laïcité se fichent en fait pas mal de la laïcité. Leurs agissements le prouvent. Ils instrumentalisent la laïcité pour stigmatiser nos compatriotes de confession musulmane et ainsi répandre le poison de la division au sein des classes populaires. C’est la condition de la survie du système. Il ne résisterait pas une seule seconde si les classes populaires et moyennes se retrouvaient dans les urnes, par delà leurs origines, leurs appartenances religieuses réelles ou supposées et leur lieu d’habitation (le fameux débat ruraux / urbains), pour défendre leurs intérêts communs.

Intérêts communs pour la hausse des salaires, le partage des richesses, la planification écologique, des droits nouveaux pour les citoyens etc… C’est la résistance à cette division que nous devons cultiver. C’est au rassemblement du peuple, dans sa diversité, autour de ses intérêts communs, que nous devons travailler. Sans relâche. 

  • La carte postale d’Hénin-Beaumont 

C’est en cette rentrée et dans ce contexte que la campagne des élections européennes de juin 2024 est lancée. Plus précisément, ce sont deux membres d’une même famille qui ont sifflé en choeur le coup d’envoi le dimanche 10 septembre. Marine Le Pen et Marion Maréchal. La première depuis Hénin-Beaumont en fin de matinée. La deuxième depuis Gréoux-les-Bains.

Marine Le Pen a bien noté que le pouvoir d’achat était (et de loin), la première préoccupation des Français en cette rentrée. Cela en fait-elle pour autant une défenseure ? Il n’y a qu’a regarder de près les votes des députés RN à l’Assemblée, mutiques au moment de la réforme des retraites et du plus grand conflit social depuis des décennies en France. Pour la hausse du SMIC par exemple, à laquelle une écrasante majorité de Français est évidemment favorable, les députés RN s’y sont opposés, avec les macronistes.

Avec les macronistes encore, les députés de Marine Le Pen ont aussi voté contre le blocage des prix. Mais aussi contre le renforcement de l’ISF. Ou encore pour la préservation des niches fiscales.

L’ambition de Marine Le Pen pour la France populaire s’arrête en bas des escaliers des podiums de meeting. Le système l’a d’ailleurs bien compris et il en joue, à grands renforts de médias accompagnant la stratégie de dédiabolisation de l’extrême-droite et de diabolisation de la NUPES et, plus particulièrement, des insoumis et Jean-Luc Mélenchon.

C’est ainsi qu’un sondage commandé par le journal Libération se plait à montrer que le RN serait jugé « moins inquiétant », « moins dangereux » que La France insoumise aux yeux des Français. On a envie de dire aux médias et au bloc macroniste et de droite dont c’est l’oeuvre conjointe : « peut mieux faire ! » En effet, les proportions qui séparent le RN de la FI dans ce sondage, ne sont pas à la hauteur du bashing permanent contre Jean-Luc Mélenchon, ni du tapis rouge fait à l’extrême-droite qui dispose maintenant, en plus du reste, d’une chaine de télé à plein temps, d’un grand journal de fin de semaine et même d’un ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, qui vient à son renfort au JT de 20h de TF1 !

Dès lors, discuter de la bonne stratégie face à la montée de l’extrême-droite, évidemment. Mais, plutôt que de se couper parfois les cheveux en quatre dans des débats prétendument stratégiques qui, en fait, servent surtout à marquer artificiellement des différences entre nous, voyons que la diabolisation de ce que nous représentons est d’abord et avant toute chose une construction politique de la part de nos adversaires et du système médiatique qui les sert.

C’est difficile à accepter, c’est vrai. Mais la majorité des gens qui ont une opinion à propos des insoumis se la forgent davantage à travers ce que les médias disent des insoumis plutôt qu’à travers ce que font ou disent véritablement les insoumis ! Lutter contre la fabrique de l’opinion est un travail de chaque instant. La présence et l’action des militants partout sur le terrain avec les gens, l’extension de notre implantation géographique et l’utilisation intensive de tous les moyens de communication à notre disposition sont autant d’atouts pour mener cette lutte. De même pour déjouer l’arnaque sociale que constitue le vote RN pour les classes populaires que leur colère, souvent juste, pourrait peut-être tenter. 

  • Le festival de Gréoux-les-Bains

A Gréoux-les-Bains, l’ambiance était un poil plus folklorique. Limite carnavalesque. Pendant quinze petites minutes qui furent tout de même bien longues, Marion Maréchal a lu son papier et les phrases hallucinées qui étaient écrites dessus comme : « Nous, la terre romanisée, christianisée et soumise à l’esprit de disciplines des Grecs. Nous ne sommes pas une terre d’Islam, de charia, et de terrorisme. » Ou encore : « pour que nos enfants ne soient pas les cobayes de l’idéologie transgenre. »

Elle a aussi parlé de son parc d’attraction préféré au Puy-du-Fou et d’autres trucs assez étonnants. Le partage des richesses, l’eau, le climat, bref les défis de ce temps ? Abaya rien. Abaya même rien du tout.

Néanmoins, la nièce et sa tante ont ce jour-là vu juste sur un point en invitant les Français à bien noter une date dans leur agenda : les européennes du 9 juin 2024 seront des élections de mi-mandat décisives.

  • Un Stade de France dans les urnes !

Le soir de l’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby, Emmanuel Macron a été sifflé et hué très fortement lors de son allocution au coeur du Stade de France. Il l’a été tout pareillement dans les fans-zones et les bars qui diffusaient le match un peu partout. L’onde fût de grande portée puisque l’évènement était retransmis à travers le monde entier.

Alors, quelques macronistes un peu chagrin comme Monsieur Olive peuvent toujours redoubler d’imagination pour penser comment on pourrait faire taire le bon peuple, ce moment n’en reste pas moins porteur d’un message : on ne vole pas les deux meilleures années de la vie de tous les Français contre leur volonté et en piétinant leurs représentants élus impunément. Maintenant, il faudrait pouvoir passer du stade à la rue et de la rue au vote. C’est le plus sage et surtout le plus efficace. Mais Macron ne veut pas d’un référendum sur les retraites.

Alors oui, il faut noter et faire noter la date du 9 juin 2024 comme un grand rendez-vous. Ce jour-là, on vote. On vote pour nos représentants au Parlement européen. On parlera d’Europe bien sûr. Mais il ne faut pas être un aigle pour comprendre que, dans pareil contexte, ce qui sera surtout lu, commenté et décisif le soir du 9 juin 2024, c’est le paysage politique sorti des urnes. Or tous les sondages l’indiquent : une liste de la NUPES aux élections européennes peut l’emporter face à Macron et l’extrême-droite. Imaginez la déflagration ! Deux ans après la réélection d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen et à peine trois avant la prochaine présidentielle, la NUPES apparaitrait comme l’alternative après qu’elle ait déjà infligé à Macron un défaite lors du premier tour des élections législatives !

On peut toujours bavarder, mais cet enjeu-là est bien plus fondamental que toute autre considération. Car le chemin de la victoire en 2027 a commencé dès les législatives de juin 2022. Déjouer le face-à-face qui dure entre Macron et l’arnaque Le Pen dès 2024 serait salutaire. 

  • Partenaires particuliers

Le soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2022 fut celui d’une confirmation pour l’espace politique de la gauche en France. En 2017 déjà, la gauche de rupture incarnée par Jean-Luc Mélenchon dépassait largement la social-démocratie. Pour certains, c’était un accident. Puis, on a dit Jean-Luc Mélenchon politiquement mort après les perquisitions au siège de La France insoumise. Mais quand en 2022, Jean-Luc Mélenchon fait 22%, même pour ceux qui le croyaient, ce n’est plus un accident, c’est une confirmation. Et c’est bien normal et heureux que ce soit ainsi.

Le tableau des évènements nécessite un programme de rupture. Comment pourrait-ce être autrement à l’heure d’une situation sociale si critique, d’un changement climatique que le capitalisme provoque, et d’une cinquième République qui entrave la souveraineté populaire ? Au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2022, EELV faisait 4%. Le PCF 2%. Le PS 1%. Après que les trois aient largement fait campagne contre Jean-Luc Mélenchon, son score de 22% nous donnait le choix. Partir seul contre tous aux élections législatives ? Il n’y aurait alors pas eu de groupe EELV, PS et PCF à l’Assemblée nationale. Ou proposer de bâtir ensemble un accord programmatique de gouvernement et espérer bâtir une majorité pour imposer à Macron la cohabitation ? Nous avons fait le second choix. De longs jours et de longues nuits de négociation ont permis d’aboutir à l’adoption d’un programme de gouvernement de 600 mesures par les quatre forces politiques de gauche plus le mouvement Génération.s. Un programme de rupture dont la construction a permis de démontrer qu’en débattant, nous arriverions à gouverner ensemble, y compris sur les questions internationales et européennes auxquelles le programme consacre tout un chapitre. La NUPES était née.

Ensemble, nous avons gagné le premier tour des législatives et Macron n’a pas obtenu sa majorité. Certes, nous non plus. Mais un formidable espoir s’est alors levé. A l’Assemblée nationale, une capacité de travail en commun s’est donnée à voir. Et nos électeurs y tiennent puisqu’alors que nous allons voter en juin prochain, 82% de ces derniers veulent que la NUPES se poursuive avec une liste commune aux européennes. A La France insoumise, nous le souhaitons également, comme ces 82% d’électeurs.

Mais il faut bien dire qu’en cette rentrée, nous commençons à nous sentir un peu seul. Nous avons proposé à nos partenaires d’EELV de prendre la tête de liste. Ils n’en veulent pas. Nous avons fait la démonstration argumentée, programme à l’appui, que rien ne justifie que, si nous pouvons gouverner ensemble, nous ne pourrions pas être ensemble dans ce scrutin des européennes. Mais surtout, nous avons insisté sur l’étape cruciale vers 2027 que constitue l’élection de 2024. Nous ne demandons rien pour nous mêmes, sinon que ça puisse se faire pour toutes les raisons précédemment évoquées. Dans chacune de nos organisations, des personnalités se sont clairement prononcées en faveur de cette liste de la NUPES, de Jérome Guedj à Sandrine Rousseau en passant par Ségolène Royal et Benoît Hamon.

Les jeunes de nos organisations ont travaillé ensemble jours et nuits pendant tout l’été pour établir un programme européen complet de la NUPES. Malgré tout cela, le PCF de Fabien Roussel a choisi sa tête de liste et ne veut rien entendre. EELV a choisi sa tête de liste et nous répond « proportionnelle » et « nombre de sièges ». Et le PS, de nouveau empêtré dans ses batailles internes s’appuie sur la décision des deux premiers pour justifier qu’il prendra la même. Raphaël Glucksmann en est ravi et se dit disponible pour rempiler avec le PS.

Le diagnostic très partagé sur la dangerosité du moment politique, les bases posées en 2022 et la pression populaire en faveur de cette union, peuvent encore nous faire y arriver. Nous serons unitaires jusqu’à la dernière minute s’il le faut. L’enjeu est de taille. Si c’est à votre portée, mêlez-vous en ! Rien que l’initiative et l’espoir des jeunes de la NUPES mérite bien qu’on y mette de l’énergie. 

  • Le 23 septembre, marchons ensemble ! 

Nahel est mort il y a presque trois mois maintenant. Et les multiples actualités de la rentrée qui font qu’une actualité chasse l’autre ne nous le font pas oublier. Que ce soit dans les urnes ou dans la lutte, nous devons cultiver l’union populaire. Le 23 septembre est la prochaine date annoncée de mobilisation depuis que Macron a écrasé à coup de 49-3 la grande mobilisation sociale contre la réforme des retraites.

A l’appel d’une centaine d’organisations associatives, syndicales et politiques, nous marcherons dans plus d’une cinquantaine de villes le 23 septembre prochain. Nous le ferons pour la justice sociale à l’heure où la misère s’étend partout dans le pays pendant qu’une petite poignée ne cesse de se gaver. Nous le ferons contre les violences policières. Nous le ferons contre le racisme, sous toutes ses formes, ce poison qui divise. Quand on prépare une manifestation, on espère toujours qu’elle soit un succès. Celle-ci est inédite de par l’ampleur et la diversité des signataires. C’est déjà une belle avancée que ce front là existe.

Quoi qu’il en soit, concourir à la réussite du 23 septembre est, avec la poursuite des collectes alimentaires pour les associations comme les Restos du Coeur et le Secours Populaire, notre  principale tâche militante pour les jours à venir.

Quant à l’Assemblée nationale, la bataille y reprend la semaine prochaine. Et elle commence par une nouvelle charge de Macron contre le peuple. Cette fois, contre les allocataires du RSA. Et une nouvelle fois, on ne va pas se laisser faire. Toutes et tous dans la lutte ! On ne sait pas combien de temps elle durera, mais au bout du chemin, la victoire viendra et la vie changera ! 

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