M. Adrien Quatennens attire l’attention de Mme la secrétaire d’État auprès du ministre des armées et du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, chargée de la jeunesse et du service national universel, sur le taux d’encadrement, les salaires et le statut des animateurs.
En effet, la grille salariale prévue par la convention collective ECLAT ne suit pas l’inflation et chaque année paupérise de plus en plus les animateurs. De plus, la réforme des rythmes scolaire de 2016 met en place des taux d’encadrement qui empêchent les animateurs de garder leurs publics dans de bonnes conditions de sécurité physique et morale. Ces taux peuvent ainsi atteindre 14 enfants de moins de six ans ou 18 ans enfants de plus de six ans par animateur.
Les formations liées à l’animation sont également coûteuses et sous-valorisées. Le coût d’un BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) s’élève par exemple au minimum à 6 500 euros. Malgré quelques aides de l’État ou des collectivités, il reste inaccessible. Enfin, les contrats de type vacation et contrat d’engagement éducatif sont peu rémunérés et instables. En plongeant dans la précarité les personnels embauchés sous ce statut, ils aggravent les conditions matérielles de ceux-ci.
Il l’invite donc à revenir sur la réforme des rythmes scolaires de 2016, à financer massivement des formations BPJEPS, à mettre fin à l’utilisation de contrats précaires et à peser pour la révision de la convention collective ; il lui demande ses intentions à ce sujet.