Question au Gouvernement sur la pratique sportive chez les français les plus défavorisés

Pratiques sportives chez les français les plus défavorisés

M. Adrien Quatennens alerte Mme la ministre des sports sur la situation des français les plus défavorisés au regard de la pratique régulière d’une activité sportive.

La situation sociale du pays est caractérisée par une pauvreté grandissante. Ce sont 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, soit 15 % de la population. Cette situation n’est pas acceptable au sein de la cinquième puissance économique mondiale. L’activité des organismes caritatifs ne cesse d’augmenter. Ces organismes aident ces populations fragiles à répondre à leurs besoins les plus élémentaires.

En effet, se loger, se nourrir et se soigner est souvent délicat pour ces personnes. Pourtant, ils ne sauraient remplacer les services publics qui doivent assurer ces missions d’intérêt général. Le 115 et le 1045 doivent voir leurs moyens renforcés.

Toutefois, un autre besoin tout aussi évident est souvent oublié. La pratique régulière d’une activité sportive, que le député sait chère aux yeux de Mme la ministre, a un effet direct sur la santé physique et le tonus mental des pratiquants. Elle favorise l’interaction sociale et permet de réduire les dépenses de santé. Elle peut même être un moyen de retrouver une activité professionnelle. La pratique sportive en club est donc bénéfique à chaque individu et à la collectivité.

Le député reçoit des témoignages de la pertinence des initiatives locales destinées à satisfaire les besoins d’une activité sportive. Malheureusement, ces acteurs locaux sont rarement accompagnés dans leurs initiatives. Surtout, les moyens leur manquent pour les mener à bien. Ils peuvent d’ailleurs souvent être découragés de voir quelles sommes sont engagées pour assurer l’organisation de grands événements qui ne profiteront qu’à une minorité de Français. Il souhaiterait donc que son action soit orientée vers le développement d’un sport populaire plus adapté aux besoins du pays.

Il a aussi été obtenu de ces témoignages la certitude que l’organisation actuelle du thème « sport-santé » n’a aucune chance d’atteindre les populations les plus fragiles. Elles doivent pourtant être placées au cœur des préoccupations. Il s’agit d’endiguer le phénomène de l’indésirable ghettoïsation de ces pratiques. Qui imagine une section sportive des Restaurants du cœur ou des Compagnons d’Emmaüs ? Les acteurs locaux se proposent de travailler avec ses services sur ce thème. Il peut s’agir d’associations comme d’exécutifs locaux investis. Il lui demande de ne pas hésiter à les mobiliser.

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