M. Adrien Quatennens appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur un avis que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a publié le 23 novembre 2017.
Cet avis relatif aux professionnels de l’onglerie met en évidence l’absence de prise en compte des risques professionnels lors des procédures de mise sur le marché des cosmétiques. Pourtant, ceux-ci engendrent une augmentation réelle des maladies professionnelles en France, dont beaucoup ne sont d’ailleurs pas déclarées. Et quand elles le sont, elles sont rarement reconnues en tant que telles. Cet état de fait vaut pour le secteur de l’onglerie comme pour l’ensemble des professions du domaine de l’esthétique.
Les soins à la personne, la coiffure sont par exemple aussi concernés. Pour l’heure le comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs (SCCS) ne réalise aucune évaluation sanitaire. Pourtant, ces évaluations sont prévues par la réglementation européenne. Elles doivent permettre de préserver la santé des professionnels comme des consommateurs.
Il lui demande quelle action elle entend mener pour que la France puisse s’assurer que ces évaluations soient réalisées.