Le médecin a rendu ses ordonnances !

7789423294_codeine-quels-medicaments-necessitent-une-ordonnance

Le médecin a rendu ses ordonnances !

Le médecin a rendu ses ordonnances. Contre la peste, il prescrit le choléra. La précarité de l’emploi comme solution au chômage de masse. Avec sa Novlangue devenue habituelle, l’exécutif excelle dans l’art de faire passer ce qui est un immense bond en arrière pour une avancée sociale ! Cela fait des années que l’on nous somme d’accepter encore un peu de pluie pour que revienne le beau temps. Résultat ? Seuls les actionnaires voient le soleil ! Depuis 12h00, le nuage de Pierre Gattaz prend encore un peu plus de hauteur. Les français-e-s nourrissent des appétits sans borne et sans obligation de résultats parce qu’ils sont de bonne foi contrairement à cette petite minorité radicale du patronat. La séparation du MEDEF et de l’Etat est une tâche urgente que doit accomplir le Peuple français. Si nous donnons la main, ils prendront le bras ! Quelle sera la prochaine station ? Les jobs à 1 euro à l’Allemande ? On peut se demander si Macron et ses ami-e-s croient vraiment à leurs recettes où s’ils se moquent ouvertement de nous. On pourra toujours faire dire aux chiffres que le chômage à baisser grâce aux ordonnances. La question est : A quel prix ? Il est urgent de repenser le travail de façon socialement utile et écologiquement soutenable. Pour cela il faut élargir la focale. La compétitivité est devenue une notion sacrificielle, le gagnant de la compétition étant presque toujours le moins-disant social et écologique. Plutôt que de jouer cette compétition morbide, notre pays pourrait être le précurseur d’une contre-société. Il dispose des atouts et des moyens pour le faire. Mais, plutôt que cela, on fait ces ordonnances rabougries ! J’invite tous les salariés du pays à demander rendez-vous avec ou à voir leur patron pour “dialoguer socialement” de leur salaire et de leurs conditions de travail selon le monde magique de Madame Pénicaud dans lequel patron et salarié se tapent sur l’épaule par amitié et n’ont que des intérêts communs. En attendant :

  • Cure d’accords d’entreprise, 3 cuillères à soupe matin, midi et soir pour fluidifier la gorge
  • Remplacement des médicaments CE, CHSCT et DP par une soupe aux arômes des trois pour en prendre moins souvent
  • Pour “Dommages et Intérêts” des laboratoires Prud’hommes : Dorénavant utiliser le bouchon doseur
  • Etendre l’usage du comprimé “Contrat de Chantier” en réponse à d’autres maux que ceux pour lesquels il était préconisé. En effet, son avantage est qu’il fond sous la langue

Les salariés sont par ailleurs heureux d’apprendre qu’un licenciement pourra être motivé “économique” dans un groupe qui se porte globalement bien !

Aux référendums sous la contrainte du chômage ou de la délocalisation, nous opposons la citoyenneté dans l’entreprise et l’implication des salariés dans les choix stratégiques jusqu’au droit de véto suspensif. Ils sont souvent les mieux placés dans l’entreprise pour faire des choix d’intérêt collectif.

C’est parce que nous savons que les ordonnances aggraveront le mal qu’elles prétendent soigner que nous y sommes opposés. Ce n’est pas par posture conservatrice ou politique. Déjà le vice-président du Medef met en garde : “Il n’y aura pas de vague d’embauches…”. Finie l’ère des pin’s “1 million d’emplois” ! Ca vous surprend ?

Face à Macron et son monde, les français-e-s doivent relever la tête. Il ne faut rien céder à ces recettes d’apprentis sorciers. Macron a été élu pour éviter Le Pen. Les français-e-s n’adhèrent pas à son projet. Ils peuvent donc le faire reculer. Expliquons, décryptons, organisons partout la contagion pour que les mobilisations du 12 et du 23 Septembre soient amples ! Si nous ne venons pas à bout de leurs certitudes, nous pourrons être le recours pour le Peuple français le moment venu.

Je me suis engagé en politique au moment de la bataille contre le CPE. Je sais donc qu’une mobilisation consciente et forte peut venir à bout de ces ordonnances et qu’un autre avenir est possible pour les français-e-s plutôt que d’accepter sans cesse les mêmes sacrifices pour jouer à un jeu dangereux qu’ils ne gagneront jamais et auquel ils n’ont pas demander de participer.

Partagez sur vos réseaux sociaux !

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Telegram

Suivez-moi sur les réseaux sociaux

Pour ne rien rater de mon actualité, suivez moi sur mes réseaux sociaux !

Publications récentes

Ma dernière vidéo